Certaines marques d’aliments insistent sur le fait que le chien est un loup domestiqué et que, en conséquence, son alimentation doit se rapprocher de ce que mangent les loups sauvage. Avec de jolis emballages représentant des loups et des grands herbivores, on nous laisse penser que pour être épanoui, le chien doit s’alimenter comme un loup. Thelma, notre petite teckel ne peut, selon eux, pas manger de céréales, parce que ses cousins qui parcourent les grandes étendues sauvages du Canada ne le font pas. Lucky, le labrador, ne sera satisfait et en bonne santé que s'il mange de la viande de bison ou de caribou, si possible fraîche.
Clairement, elle n’est pas un loup!
Mais un simple coup d’oeil à Thelma, me laisse penser que cet argument n’est pas tout à fait exact. Elle est peut-être une descendante et une cousine des loups, mais clairement, elle n’en est pas un. Mais au fond, quelle est la relation entre Thelma et ses ancêtres sauvages ?
La domestication des chiens est un sujet fascinant qui a fait l'objet de nombreuses recherches au fil des ans. On pense que le processus de domestication des chiens s'est produit il y a environ 15 000 ans, lorsque des chasseurs humains ont commencé à apprivoiser et à élever des loups pour la chasse et la compagnie. Ce partenariat entre l'homme et le chien a eu un impact profond sur les deux espèces, et aujourd'hui, le chien est considéré comme le plus ancien animal domestiqué.
Attirés par les déchets
On pense que le processus de domestication des chiens a commencé lorsque les loups se sont mis à rôder autour des campements humains, attirés par la nourriture jetée. Serait-ce là que la fascination de Thelma pour les poubelles à commencé ? Au fil du temps, certains de ces loups se sont habitués à la présence de l'homme, et certains d'entre eux ont commencé à nouer des relations mutuellement bénéfiques avec les habitants de ces campements.
Survie du plus gentil
Selon une théorie, ces premières relations entre l'homme et le loup étaient fondées sur le concept de "survie du plus gentil". Les loups moins agressifs et plus sociables avaient plus de chances de survivre à proximité des humains. Ces loups étaient plus susceptibles de se reproduire et de transmettre leurs traits amicaux à leur progéniture. Au fil du temps, ce processus a conduit au développement d'une nouvelle sous-espèce de loup, mieux adaptée à la vie en étroite association avec les humains.
Selon une autre théorie, les premiers hommes ont activement élevé des loups pour se protéger, chasser et se tenir compagnie, en sélectionnant la docilité et d'autres caractéristiques favorables, ce qui a donné naissance à une nouvelle sous-espèce de loup, plus facile à approcher, à dresser et plus fidèle : le chien.
Quel que soit le processus exact, il est clair qu'au fil du temps, ces premières relations entre l'homme et le loup ont conduit au développement d'une nouvelle sous-espèce de loup mieux adaptée à la vie en étroite association avec l'homme. Cette nouvelle sous-espèce, que nous appelons aujourd'hui le chien, était plus petite, plus sociable, et avait un crâne plus arrondi et un museau plus court que son ancêtre sauvage.
Adaptation à la nourriture humaine
On peut aussi supposer l’existence d’un processus d’adaptation à la nourriture humaine : les loups dont les besoins essentiels étaient satisfaits par ce qu’ils trouvaient autour des établissements humains, avaient plus de chance de transmettre cette caractéristique à leur descendance. Durant les 900 générations de chiens qui ont suivi l’apparition de l’agriculture on peut supposer que leur régime alimentaire s’est rapproché fortement de celui des humains et comportait fréquemment des céréales.
Durant l'histoire de leur domestication, les chiens ont montré une grande capacité à s'adapter à des régimes alimentaires divers et variés. Qu'il s'agisse d'alimentation humaine, de ce qu'ils ont trouvé de bon dans les déchets, de céréales les chiens ont toujours su en tirer le meilleur.
Des alternatives utilisant moins de viande
Il est établi que la viande est à l'origine de 20% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde et près de 20% de la viande produite sert à nourrir les animaux domestiques. Chez Bazoef, nous sommes convaincus que les chiens peuvent et doivent adapter leur régime alimentaire vers des alternatives utilisant moins de viande.
Tant que le chien a du plaisir à manger et que la composition de son alimentation remplit tous ses besoins, l’absence de viande n’est pas un problème. C’est pourquoi nous avons mis sur le marché des croquettes pour chiens d’excellente qualité, à base de protéines d’insectes. Ces dernières ont un impact environnemental significativement inférieur aux autres protéines animales, tout en étant excellentes pour la santé des chiens (et de leurs maitres!)
Si l’on veut que dans 15.000 ans nos descendants puissent parcourir notre belle planète en compagnie de leur chien, il est indispensable, aujourd'hui de réduire drastiquement la consommation de viande dans le monde. De même, si l’on veut que dans 15.000 ans les loups puissent continuer à chasser bisons et caribous dans les grandes étendues sauvages, il faut que l’être humain réduise sensiblement son impact sur l’environnement.
Soyez exigeants ! Soyez responsables ! Soyez Bazoef !